L’émission (1 heure) comporte :
Une définition de la grossophobie comme système d’oppression, de stigmatisation et de discrimination (à l’emploi et au sein du milieu médical) des personnes socialement perçues comme grosses, et particulièrement des femmes perçues comme telles ;
Un rappel de l’importance des effets psychologiques et physiques négatifs des discours grossophobes moralisateurs et paternalistes, notamment liés au capitalisme, au classisme et au néo-libéralisme ;
Une discussion des thèses de Julia Guthman au sujet des racines agro-industrielles et grossophobes de l’obésité, du caractère classiste et grossophobe des conseils nutritionnels, des limites de l’idée d’alimentation alternative, de body positivity ou de food justice, des déserts alimentaires aux Etats Unis, de l’idéologie healthiste moralisatrice et de l’industrie des produits minceur ;
Une genèse historique de la grossophobie ;
Une discussion autour du rapport entre quantité de calories ingérées, prise de poids, IMC, obésité et problèmes de santé, d’une part, et classe, alimentation, exposition à des produits chimiques, problèmes de santé et obésité, d’autre part ;
Un rappel du caractère potentiellement stratégique de la reconnaissance de l’obésité comme handicap ou comme maladie ;
Une comparaison et une histoire des différents mouvements de personnes grosses en France et aux Etats-Unis.
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