Le jeudi 21 mars à 17h30, dans la salle de travail de groupe 1 du secteur SHS de la Bibliothèque Universitaire Tréfilerie, des étudiants, pour la plupart affiliés au syndicat de droite/extrême droite UNI, se sont mis en scène en se prenant en photo, mimant des saluts nazis et reprenant tous les codes des groupuscules néofascistes violents actuels.
Ce n’est pas la première fois que ce genre de choses se passe. Nous avions récemment publié une lettre ouverte au président de la faculté pour alerter sur la présence de tags, stickers comportant des croix celtiques et des messages racistes. Depuis, rien n’a changé, au contraire, ces inscriptions se font de plus en plus présentes.
Nous connaissons les liens politiques qui unissent l’UNI, notamment avec la Cocarde, le Rassemblement National de la Loire ou encore l’Action Française. Nous nous interrogeons sur les raisons qui justifient la mise à disposition gracieuse de locaux au sein de la faculté, alors même qu’aucun membre de ce syndicat ne siège aux instances du Crous.
Nous espérons que cette fois-ci, l’université prendra les mesures nécessaires pour exclure définitivement la présence de l’UNI au sein de l’université, en particulier de ses militants qui affichent régulièrement leur sympathie pour le fascisme et le racisme.
L’Université Jean Monnet promeut la diversité et l’ouverture, il n’est donc pas tolérable qu’elle devienne le creuset d’idéologies dont nous connaissons tous et toutes les dangereux effets.
Le communiqué « Provocation fasciste et saluts nazis à la bibliothèque universitaire » est signé par le comité antifa de Saint-Étienne et les syndicats OSE-CGT et Solidaires étudiant·e·s.
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