Le Couac est un journal indépendant et si certain-e-s de ses membres ont des cartes d’adhésion ou des codes de factions, le journal est autonome et n’est affilié à aucune organisation politique ou syndicale. Il n’est le reflet que des sensibilités des différentes personnes participant à son élaboration.
C’est pourquoi, depuis quelques numéros, nous cherchons à mettre en place des « collectifs de rédaction » propres à chaque dossier [2]. Ces collectifs associent membres « temporaires », (impliqué-e-s le temps d’un dossier) et, de manière secondaire, membres « permanent-e-s » du Couac (impliqué-e-s sur un temps plus long et sur le fonctionnement du journal) [3]. Au-delà de la contribution, ces collectifs mouvants ont pour objectif de penser la cohérence et la pertinence des dossiers thématiques. L’idée étant que le journal conserve son angle (enquêtes sociales et politiques, ancrage local, anti-autoritarisme) et son rôle (un relai logistique des luttes locales) tout en étant fabriqué par des personnes directement concernées (et donc informées) par les sujets des dossiers. Cette ambition est d’autant plus renforcée sur des sujets techniques – comme ce fut le cas sur un numéro consacré à la santé – et sur des sujets relevant directement de rapports de domination peu ou pas subis par les membres plus ou moins permanents du journal. C’est le cas ici avec une notre proposition de dossier autour des luttes LGBT+ à Saint-Étienne. Nous souhaitons imaginer ce futur dossier, non pas parce qu’il s’agit d’un sujet politique à la mode mais notamment parce que :
- La vie culturelle, associative, politique, sociale Queer est dense à Sainté, et pourtant nous sommes conscient-e-s de ne pas avoir suffisamment laissé de place à la critique du patriarcat, de la transphobie et de l’homophobie à Saint-Étienne dans nos colonnes jusqu’ici.
- La mairie actuelle se revendique « inclusive » et utilise le pinkwashing comme stratégie de son marketing territorial.
- Il nous semble que des militant-e-s Queers d’autres villes se sont installé-e-s ou s’installent à Saint-Étienne et que la ville a une histoire des luttes LGBT+ à raconter.
Le dossier reste à construire, mais si ces angles de rédactions (ou d’autres) vous parlent, que vous souhaitez contribuer (via des articles, des illustrations, des interviews) ou constituer un collectif de rédaction pour ce dossier, vous pouvez nous contacter à couac chez riseup.net et/ou en causer avec nous aux Arts du Forez le jeudi 15 septembre à 19h.
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