Le collectif Némésis est créé à Paris par des jeunes femmes à l’automne 2019. Reprenant le nom de la déesse Grecque de la vengeance, elles revendiquent leur appui à la proposition de Marlène Schiappa d’expulser du territoire violeurs et agresseurs sexuels de nationalité étrangère.
Bien que banni de Facebook, d’Instagram et maintenant de Twitter, les actualités lui donnent dernièrement la visibilité désirée avec son action lors d’une manifestation contre les violences faites aux femmes.Ce groupuscule est ouvertement xénophobe, raciste, islamophobe, LGBTQIA+phobe, … mais se définit comme anticonformiste.
Les Némésis se revendiquent comme des « féministes identitaires ».
Elles dénoncent l’immigration comme LA cause principale des agressions sexuelles en France et prônent la « civilisation européenne » comme LA solution à ces problèmes.
Elles disent n’être affiliées à aucun courant politique mais revendiquent leur opposition à la gauche et expriment leur soutien à divers évènements et groupes d’extrême droite dont notamment Génération identitaire.
Comme d’autres groupuscules féminins (Antigone, Bellica, etc.), Némésis vient participer à la féminisation de la fachosphère en reprenant des revendications féministes pour promouvoir grâce à une visibilité grandissante une politique de suprématie de la culture occidentale chrétienne.
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