Atelier de réparation de vélos à Izmir

Les autoroutes se détournent, s’enterrent, se surélèvent, se requalifient, s’habillent, se déguisent en boulevard urbain. Nous appartenons à l’ère monolithique du goudron (procession à l’étouffement). L’espace, envahi par de nombreuses familles de champignons à pots d’échappements, s’« inurbanise ».

La ville est en lumière, montrée et mise en scène. L’ombre pour se cacher ou se perdre disparaît. L’ère « goudronitique » se « caméralise ».

Ces rires résonnent dans le bruits des portes automatiques, des feux tricolores, des voitures, des annonces de promo, des klaxons (véritable baromètre de l’énervement citadin)... Merde de chiotte, de crotte de bique de saperlipopette.
Pour nous réapproprier nos moyens de déplacement, pour une revendication festive de l’espace urbain, bricolons des vélos pour bricoler nos villes.

Atelier le 26 mars après-midi à Izmir, à la suite du resto (env. 14h30-15h) : récupération, réparation, enfestation.

Proposé par guillaume

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1 complément

sebgonzalo le 28/03/2005 à 17:05

Salut,
ici à Toulouse, les gens sont déjà de pleins pied dans l’ère du deux roues, en plus c’est toujours plat alors on se fatigue pas trop, c’est pas comme si on devait aller au crêt de roch tous les jours.
Y’a pleins de pistes cyclables, pas comme à St-é ou elles se cantonnent aux grand axes.
Bon courage dans votre entreprise même si ça devient très dangereux quand on se fait doubler par un bus ou qu’un conducteur enragé oublie de mettre son clignotant.
Donc évitez de doubler les voitures par la droite, faites gaffe au piétons, la solution c’est de rouler au milieu.
Mais bon, quand tu te ramasses des gaz d’échappement dans la gueule et que tu te tapes 30 km dans les jambes tous les jours, tu comprends que t’as plus besoin de fumer sinon tu crèves comme une vieille loque en plein milieu des quatre roues...
N’oubliez jamais d’emporter votre pompe à vélo, ainsi qu’un double cadenas (sauf si tu partages absoulument tout) et un rétroviseur.
Graissez bien la chaine, elle a tendance à casser.
Au moins, à Toulouse les transports en commun sont gratuits pour les chômeurs dont je fais partie !
D’ailleurs, le mouvement « Transports gratuits pour tous » a perdu un peu de souffle à Saint-é.
Il y a quelques années tout le monde en parlait, comme le straightedge, c’est passé de mode ?

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