Vacataires, contractuels, CAE, tuteurs, moniteurs… tous les travailleurs précaires de l’université sont invités !... Et aussi toutes celles et ceux qui soutiennent ce mouvement.
PIRE QU’UN INTÉRIMAIRE : UN VACATAIRE !…
Paiement des salaires différés parfois plusieurs mois après la période travaillée
Fiches de paie la plupart du temps erronées (sans indication claire des périodes travaillées), ce qui entraîne de gros problèmes au niveau de certaines administrations : CAF, ASSEDIC, IMPÔTS….
Travail sous-évalué, non prise en compte des heures réelles de travail, salaires parfois clairement en dessous du SMIC…
Refus de payer les frais de déplacement
Manque de considération et de reconnaissance flagrant
Attitude de l’université qui considère que ces rémunérations sont des revenus « accessoires », « d’appoint » (alors que les vacations constituent pour beaucoup la source principale de revenus)
Etc.
Considérant les conditions de travail, les traitements des salaires, on comprend mieux pourquoi l’université use et abuse de plus en plus de ces statuts.
Cela est tout bonnement scandaleux quand on voit avec quelle facilité l’argent public est parfois investi dans des opérations de communication, du renouvellement de matériel qui n’a pas lieu d’être (sièges ergonomiques, mobilier design, écrans plats…), sans parler des constructions ou des projets immobiliers dont le seul but est de donner une allure high-tech à l’université de Saint-Étienne…
…ET LES AUTRES EMPLOIS PRÉCAIRES ?!
Au-delà des vacataires, l’université a massivement recours à une main d’œuvre précaire, et ceci dans tous les secteurs (administration, resto U, personnel technique, entretien, bibliothèque, enseignement, recherche…).
Il semble donc important de confronter nos expériences et de nous retrouver pour échanger et discuter.
Brisons l’isolement ! Imaginons des solutions collectives à ces problèmes !
appel trouvé sur le blog du collectif tréfilerie
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