Pour information, ces personnes qui viennent demander l’asile en France car elles sont en danger dans leur pays n’ont pas été hébergé-es, contrairement à ce que prétend la préfète. L’Etat est donc en parfaite illégalité puisque il doit leur assurer une protection (cf convention de Genève, protection des demandeurs d’asile).
A la rue, persécuté-e-s par les flics nationaux et municipaux, abandonné-e-s par des services sociaux aux ordres du pouvoir qui ne cache même plus son jeu, elles/ils s’étaient organisé-e-s pour ouvrir un squat rue Colette.
Il a été expulsé fin août.. Les personnes ont poursuivi leur résistance en organisant un campement... Lors de l’expulsion en août 13 personnes avaient été interpellées et placées en rétention. La solidarité a permis de les faire sortir.
Ce matin, plusieurs personnes ont été arrêtées puis relâchées car en possession de papiers, mais une personne est actuellement en rétention.
On passe les détails d’humiliations subies pendant l’interpellation (agressions, poursuite des familles jusqu’aux écoles des enfants, destruction de tous les effets personnels, matelas, couvertures, tentes, cartables d’école, nourriture, vaisselle...).
Ça suffit ! Trêve de position frileuse ou d’indifférence !
L’État, via la préfecture, cherche à éradiquer toutes tentatives d’organisation autonome des luttes des étrangers. Ils se vengent de la démarche de squatter et profitent de leur isolement.
Pour ne pas refaire les mêmes conneries qu’il y a un mois (succession d’arrestations des sqatteur-euse-s de la rue Collette parce qu’on n’a rien proposé) on a trouvé où les protéger mais nous avons besoin de soutien matériel ou autres.
Si vous disposez de couvertures, matelas, bouffe ou autres ramenez les à la gueule noire (16 rue du Mont Saint-Étienne ), espace d’accueil du collectif 100 papiers.
Toutes les énergies sont les bienvenues.
Le collectif 100 papiers
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