À l’origine de l’usage de la pyrotechnie, un « battle » lancé sur les réseaux sociaux entre les deux collines. Mais comme l’ont montré les images spectaculaires des révoltes dans les quartiers de banlieue parisienne suite aux événements de Villeneuve-la-Garenne et aux nombreuses violences policières durant la période de confinement, les engins pyrotechniques peuvent s’avérer très efficaces pour se défendre - ou riposter face à la violence de la Police.
Suite à son interpellation, le parquet a décidé de placer le jeune interpellé en détention provisoire avant son jugement en comparution immédiate qui a eu lieu vendredi dernier. La justice est au service de la Police...
Plusieurs détonations avaient déjà été entendues dans ce secteur. La police a alors voulu contrôler une voiture de type Mercedes stationnée en pleine voie. Mais le contrôle a vite dégénéré : une dizaine de jeunes sont attroupés autour des policiers, se montrant particulièrement menaçants à leur égard. « Un des individus s’est alors écarté du groupe et procédé à des tirs de mortiers horizontaux en direction des agents », rapporte une source policière. Un des projectiles a frôlé un policier avant de venir percuter la carrosserie du véhicule sérigraphié.
Les policiers ont réussi à appeler du renfort et à faire disperser l’attroupement. Une procédure a néanmoins été ouverte pour violences avec armes sur personne dépositaire de l’autorité publique.
Lundi, les enquêteurs ont réussi à identifier un homme suspecté d’être l’auteur du tir de mortier. Celui-ci, âgé de 19 ans et demeurant dans le quartier de La Cotonne, a été interpellé à son domicile et placé en garde à vue. Il a été déféré devant le parquet dans la journée de mercredi et a été placé en détention provisoire dans l’attente de son jugement en comparution immédiate ce vendredi au tribunal correctionnel de Saint-Étienne.
Source : https://www.leprogres.fr/edition-lo...
Une semaine plus tard, c’est à Montreynaud que la Police est visée - mais par des caillasses cette fois. Malheureusement, les flics arriveront à interpeller une personne qui sera placée en garde à vue. Deux copains qui se sont rendus au 9.9 pour prendre des nouvelles de leur copain ont eux aussi été placés en garde à vue.
« Une démarche quelque peu cocasse qui n’était du goût des policiers qui interpellaient ces individus qui rejoignaient leur camarade en garde à vue », nous rapporte Le Progrès, sciant une nouvelle fois le mât du journalisme.
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