Le Progrès rapporte que pendant la nuit de samedi à dimanche, en ce dernier week-end de mai, des personnes ont scié le mât d’une caméra de surveillance à Firminy. Le journal relaie, sans aucun élément de preuve, la version des autorités selon laquelle les auteurs seraient des dealers et, avec complaisance, la parole du maire de la ville, Marc Petit. Selon ce dernier, mettre hors d’état de fonction une caméra revient rien moins qu’à « s’en prendre à la puissance publique » et il convient dès lors... d’en installer de nouvelles « pour surveiller celles déjà en place. » L’article ne semble alors avoir d’autre objet que de valider la stratégie de la mairie de recourir à la vidéo-surveillance, rendant impensable tout débat sur son utilité réelle et ses effets.
Et scie le rejet voire les actions contre la vidéo-surveillance, dont cet exemple n’est qu’un cas parmi d’autres, pouvaient avoir d’autres motivations que de permettre des activités illicites ? [1]
Et scie le principe d’un flicage systématique par les caméras ne faisait pas l’unanimité parmi la population ?
Et scie un autre rapport à l’espace public pouvait être pensé ?
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