Voici quelques extraits :
« LA TENSION MONTE... »
Ça fait même la une des journaux : « les séquestrations se multiplient » (le figaro), « la chasse aux patrons est ouverte » (challenge)... Les responsables politiques se demandent si tout cela est bien raisonnable et glosent sur ce qui est acceptable ou non, en temps de crise.
La crise. C’est-à-dire une reconfiguration des hostilités : une occasion pour délocaliser encore plus, fermer les boites les moins rentables, renforcer le contrôle des chômeur-es et rendre la main d’œuvre toujours plus flexible (par le biais du RSA ou du dispositif des offres d’emploi raisonnables). Mais parler de crise, c’est aussi désigner une situation ouverte, un temps où des choses sont à gagner, des coups à rendre : l’occasion, pour les éternels perdants de la guerre économique, de renouer un peu avec des tactiques offensives. Reprendre la main sur nos propres vies et nous constituer en menace pour l’ordre des choses.
Partout, sans forcément de concertation et sur des modes différents, le carcan de la « journée d’action » se craquelle. Pour s’assurer que le caractère ritualisé des journées syndicales, préviendra tout débordement, la date du 1er mai a été retenue pour la prochaine mobilisation.
Pas sûr que ça suffise.
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