Pour les consommateurs pas de contraintes : ils sont accueillis à bras ouverts par les industriels de l’or blanc et autres comités du tourisme.
Des luttes s’organisent pour contrer cette marchandisation de la nature et des modes de vie.
Simultanément, les montagnes/ frontières sont de plus en plus militarisées et contrôlées. Il s’agit de pourchasser, refouler, expulser les migrants, les exilés, les étrangers qui n’entrent pas dans les statistiques de fréquentation touristique.
Des solidarités apparaissent pour aider les migrants à passer les frontières, des personnes s’organisent pour accueillir des populations qui fuient la guerre et la misère. Les personnes solidaires sont, elles, confrontés à l’urgence humanitaire et à la répression de l’État. De Vintimille à Briançon, et maintenant au Pays Basque, ces situations entrent en résonance, se lient et se nourrissent mutuellement.
Cette rencontre avec des membres du collectif de la revue Nunatak qui viendront nous présenter leur travail et leurs actions réflexions sera l’occasion d’explorer ces différents types de luttes et de solidarité, de débattre des modes d’action et d’organisation, de mettre en évidence les limites rencontrées et d’imaginer ensemble les moyens de les dépasser.
Nunatak est une revue d’histoires, cultures et luttes des montagnes. Dans la langue des Inuits, nunatak désigne une montagne s’élevant au-dessus des étendues gelées, où se réfugie la vie pour perdurer durant l’ère glaciaire.
« Nous habitons la montagne. Pour certains c’est un choix, pour d’autres un exil, un refuge, une prison. Nous l’habitons par désir ou par la force des choses, et nous posons la question de comment habiter cet espace... ».
Plus d’infos sur : https://revuenunatak.noblogs.org/
*Organisé par le collectif NINA Lyon
Contact : nina-lyon chez riseup.net
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