Le pouvoir libéral en perdit sa froideur gestionnaire, matraqua les manifestants et dégaina une loi d’exception, « la loi spéciale ».
À quoi la rue répondit : « la loi spéciale, on s’en câlisse ». Cette loi provoqua quantités de manifestations avec des casseroles et des émeutes nocturnes.
La détermination des grévistes n’avait en rien faibli face à la violence policière et des injonctions juridiques rapidement déjouées.
L’étendue des tactiques utilisées renforçait encore plus la densité et l’ampleur du mouvement. Ce qui s’est joué là , faisait écho aux printemps arabes et à Occupy Wall Street.

Depuis, alors que d’autres mouvements ont eu lieu (parc Gezi à Istanbul), « On s’en câlisse » veut raconter la nouveauté de ce soulèvement du point de vue des minorités actives qui l’ont animé : élan, formes d’organisations, diversité des tactiques d’un mouvement autant spécifique au Québec qu’au cycle mondial des luttes de ces dernières années.
Enfin le collectif pose une question fondamentale : qu’est-ce qui fait qu’un mouvement « prend » ? à laquelle il tente d’apporter des éléments de réponse.
Nous vous invitons à venir en discuter, nombreuses et nombreux !
« On s’en câlisse. Histoire profane de la grève printemps 2012, Québec » a été écrit par le collectif de débrayage (éditions Entremonde).
Librairie libertaire LA GRYFFE, 5 rue Sébastien Gryphe 69007 LYON, France.
Ouverte du lundi au samedi inclus de 14 heures à 19 heures.
Téléphone/ fax : 04 78 61 02 25
Attention : Çà bouge à Lyon tout le mois de novembre :
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