Elles sont soutenues par l’association de santé communautaire CABIRIA ainsi que par d’autres associations de santé, associations féministes et acteurs du monde médico-social : Médecins du monde, le Planning Familial 69, FRISSE, Act Up-Paris, Act Up Sud Ouest, Grisélidis, le collectif 8 mars pour toutes et par des collectifs de travailleurSEs du sexe : le STRASS – Syndicat du travail sexuel, l’ICRSE (International Committee for the Rights of Sex Workers in Europe), le NSWP (Global Network of Sex Work Projects), Avec Nos Aînées (ANA).
Une répression sans précédent
Des opérations policières de grande ampleur se déploient quasi-quotidiennement dans le quartier de Gerland, zone non résidentielle de Lyon 7e. Les prostituéEs sont rassembléEs de force par les forces de l’ordre, contrôlées, verbalisées et leurs véhicules embarqués systématiquement.
Une augmentation des risques sanitaires et sociaux et des violences
Cette (ré)pression renvoie les personnes dans une situation de clandestinité et impacte leur santé en renforçant leur isolement, leur stigmatisation, l’augmentation de la violence à leur encontre et la réduction du temps et de l’attention passés à la négociation avec le client.
La prostitution n’est pas illégale
Le rassemblement des personnes exerçant la prostitution dans le quartier de Gerland résulte d’une politique publique en place depuis 2002 visant à les exclure progressivement de la ville.
Que ce soit par la pénalisation du racolage ou par la mise en place d’arrêtés municipaux antistationnement, les institutions organisent des actions de répression à l’encontre des prostituéEs. Cela est en contradiction avec toutes les préconisations en terme de santé publique, de lutte contre le VIH et de respect des droits humains.
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