Bonjour,
Nous avons appris aujourd’hui la volonté de M. le préfet de la Loire de faire cesser cette occupation, volonté immédiatement relayée par la direction de notre établissement. L’échéance pour libérer les locaux est aujourd’hui (mercredi 22 mars 2023) à 19h30.
A l’AG de ce midi nous avons voté le refus de quitter l’occupation.
Nous appelons étudiant.es, enseignant.es, technicien.es, personnels, de l’ESADSE, de la Faculté Jean Monet et des différents établissements d’enseignement supérieur de Saint-Étienne, écoles d’arts en grève, syndicats étudiants, média et autres à rejoindre l’occupation dès cet après-midi.
Pour contrer l’expulsion retrouvons-nous à 18h30 devant le batiment des arts au 3, rue Javelin Pagnon 42000 Saint-Étienne.
Depuis le mercredi 15 mars, l’École Supérieure d’Art et Design de Saint-Étienne (ESADSE) est occupée. Cette occupation se fait :
- en contestation du désengagement de l’État dans le financement des écoles d’Art, de Design et d’Architecture
- en soutien des écoles qui risquent la fermeture pour la raison précédente
- en contestation face à la réforme des retraites injuste et illégitime
- en protestation face à la crise démocratique, exprimée par l’usage abusif du 49.3 et de l’usage détourné et inapproprié des outils constitutionnels pour gouverner contre l’avis d’une très large majorité
- en dénonciation de la condition des étudiant.es, qui subissent de plein fouet l’augmentation des coûts au quotidien et les décisions politiques ignorant ou minimisant cette condition
- pour dénoncer les nombreux problèmes internes de discriminations et harcèlements entraînant un climat de violence et de peur
- pour la mise en place de dispositifs efficaces par l’administration pour protéger, accompagner et soutenir les étudiant.es et pour lutter contre les problèmes ci-dessus
Nous refusons les chantages liés aux budgets de l’école qui seraient amoindris par l’occupation. Nous revendiquons une plus juste répartition des budgets d’argent public pour les écoles dans toute la France, mais aussi une meilleure gestion de celui-ci en interne.
La lutte continue.
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