La mairie de Saint-Étienne recule face aux inquiétudes légitimes de la part des habitant.es, comme cela a été relayé à plusieurs reprises sur le site :
- The wire, Tarentaize sur écoute
- Pétition en ligne contre l’installation de micros à Beaubrun-Tarentaize
- Langue de bois, novlangue, « serenicity » : gros mensonges
- Vous étiez filmé·e·s, vous serez bientôt écouté·e·s
- Mouchards et drones à Saint-Étienne : le maire veut étouffer le débat
- Déambulation festive contre SERENICITY & Cie
- L’installation des micros-mouchards dans le quartier Tarentaise-Beaubrun est repoussée
Selon la CNIL, le cadre « législatif » ne permet pas – du moins pour l’instant – la mise en place de cet énième dispositif de contrôle comme dit dans le courrier adressé à la mairie de Saint-Étienne :
La commission tacle même plutôt sévèrement la ville et va jusqu’à parler "d’ingérence grave dans l’exercice des libertés et des droits fondamentaux" et qu’un tel appareillage "apparaît comporter des risques substantiels pour les libertés individuelles, notamment le droit au respect à la vie privée » et « conduit à renforcer l’intrusivité du système et le niveau de surveillance dont fait l’objet la population vivant, circulant ou travaillant dans la zone concernée".
Rappelons que le projet de la mairie allait bien au-delà des quatre ou cinq micros – comme l’affirmait M. le maire et ses sbires de Serenicity lors d’une réunion d’information à la maison de l’emploi au printemps dernier – puisqu’en réalité pas moins d’une cinquantaine de capteurs sonores pour le seul quartier de Tarentaize auraient du être installés. Tarentaize c’est Bagdad, une véritable zone de guerre ! On pourrait sourire, mais il n’est pas inutile de rappeler que ce dispositif a été créé à la base par l’armée américaine lors de l’invasion de l’Irak.
Mais prudence ! Perdriau ne désespère pas et interpelle le « législateur » pour mettre fin à ce flou juridique : « Nous demandons au législateur d’assumer toutes ses responsabilités en proposant un projet de loi qui tienne compte des recommandations que la CNIL a pu formuler grâce à l’exemple stéphanois ».
À lire, entre autres, cet article paru dans la presse nationale : <https://www.telerama.fr/medias/la-c...>
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