En 2015, la Ligue des Droits de l’Homme ainsi que des conseillers municipaux d’opposition avaient aussitôt porté un recours devant la justice administrative qui les avait déboutés en première instance en 2017 et en appel en 2019.
Le conseil d’État a annulé vendredi dernier les principaux articles de deux arrêtés de Perdriau, visant à restreindre les libertés de déplacement de « personnes troublant la tranquillité publique » justifiés par une prétendue « augmentation de la délinquance et des incivilités ». Le conseil d’État a notamment mis en avant le fait que cet arrêté contrevenait au principe de proportionnalité qui doit régir les mesures de police et considère ces mesures comme « excessive dans leur restriction de liberté » [1]
Rappelons que notre joyeux drille ne s’est pas arrêté là dans sa politique anti-pauvres et sécuritaire... En 2016, il avait notamment pondu un arrêté anti-chiffonnage, interdisant la fouille des poubelles car c’est bien connu à Saint-Étienne « personne ne meurt de faim » [2], tout en affirmant vouloir tout mettre en œuvre « pour un Saint-Étienne plus propre, où on flâne le week-end ».
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