Depuis 1853, les kanak ont été relégués géographiquement, économiquement et politiquement dans leur propre pays. Ils ont été dépossédés de leurs terres, ce qui revient pour eux à la perte de leur identité. Ils ont vu aussi leurs moyens de subsistance s’amoindrir et leurs sites sacrés confisqués.
De 1888 à 1946, ils furent confinés dans des réserves et régis par le Code de l’indigénat qui les maintenait en dehors du droit commun.
Les Kanak ont toujours manifesté leur opposition à cette colonisation, mais les incessants soulèvements furent tous réprimés brutalement par l’administration française.
Parmi les plus mémorables résistances, il y a le soulèvement de 1878 conduit par Ataï (voir photo) et d’autres chefs kanak visant la prise de la capitale, Nouméa, à la date anniversaire du 24 septembre.
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