On nous a dit que trois policiers se seraient suicidés à Toulouse en 2004. Il semble que seuls les cow-boys survivent à la pression mise dans cette corporation aussi ! Les poursuites pour racolage pleuvent , la justice emboîte le pas à la police, peu importent les procédures, les circonstances, elles sont systématiquement déclarées coupables, il est évident qu’il s’agit de frapper. Celles qui bénéficient d’un non lieu sont re-arrêtées dans les jours qui suivent, certaines accumulent les poursuites avec convocation au tribunal deux fois le même jour (on voit que ça s’organise et se rentabilise) ça frappe de plus en plus souvent, et de plus en plus fort, nous sommes face à une catastrophe éthique et politique, dont le résultat est un échec sous tous les aspects qui nous préoccupent, santé, droits fondamentaux et droit des femmes, lutte contre les violences, autonomie !. Cette politique est un échec du point de vue même des objectifs affichés de l’Etat, invisibiliser la prostitution et lutter contre l’immigration, puisque le nombre de personnes rencontrées cette année a massivement augmenté !!. Cet échec absolu explique sans doute la répression rageuse à laquelle nous assistons.
Le 15 mars « Femmes publiques » organise à Paris dans les murs de l’assemblée nationale un bilan de la loi sur le racolage. Nous en profiterons pour médiatiser notre pétition et bien sûr nous exprimer. A une date ultérieure non encore fixée, nous espérons avec le collectif Libertés, et vous, faire la même chose à Toulouse. (source : http://www.multisexualites-et-sida....)
Les conditions de vie des travailleuses du sexe à Toulouse ne cesse de s’aggraver depuis la Loi de Sécurité Intérieure amendée le 18 mars 2003.
Les travailleuses subissent le harcèlement ou abus policiers et administratifs, contrôles et fouilles abusifs, arrestations arbitraires, avec ou sans procès, emprisonnements, amendes, multiplication et aggravation des agressions. Les travailleuses du sexe sont soumises à une escalade de violences aux conséquences morales, politiques, sanitaires et sociales désastreuses.
INVITATION À SIGNER LA PÉTITION : Vous êtes invité à signer la pétition de Grisélidis à l’adresse suivante :
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