Pendant une quinzaine de minutes, des tracts étaient diffusés aux passant-e-s globalement plutôt déjà sensibilisé-e-s et soutenant l’action, et des discussions s’engageaient pour dénoncer cette opération de greenwashing.
En arrière-plan, le mobilier était plié et rangé, les lumières et écrans étaient éteints, et les panneaux repliés ou retournés. Cela se passa dans le calme et dans une ambiance bon enfant, chanson à l’appui. Cette action fut globalement très bien accueillie par les visiteurs du salon, mais aussi des exposants (le stand était placé dans le secteur des producteur-e-s locaux, dont beaucoup d’entre eux-elles sont menacé-e-s par l’A45).
Puis on a eu droit à l’intervention zélée de bénévoles et d’organisateurs du salon, encourageant l’intervention d’un vigile viril (de l’entreprise Stand’up) et de son acolyte de la sécurité incendie venu-es foutre de l’huile sur le feu. Après une première tentative d’arrachage de banderole et de petite bousculade, et alors qu’une discussion s’entamait avec certain-e-s, les organisateurs appelèrent la flicaille, puis retentèrent d’arracher la banderole toujours soutenue par leurs vigiles à grand coup de « tu ne perds rien pour attendre », « sale gaucho »... Sauf que ça la fout mal dans un salon sur l’écologie.
Leur nouvelle intervention entraîna des protestations également de certain-e-s visiteur-se-s, et en plus ils échouèrent. La petite troupe se dispersa alors et put quitter la foire, malgré des tentatives des mêmes vigiles. À la sortie plusieurs véhicules (4 !?) de la police nationale et municipale sont arrivés pour intervenir. Mais tout le monde a pu partir sans encombre.
Durant ce week-end, d’autres actions eurent lieu sur le salon, un haka, mais aussi des actes isolés. En effet à notre arrivée les panneaux du stand de Saint-Étienne Métropole avaient déjà eu la visite de colleur-euse-s d’autocollants contre l’A45.
Compléments d'info à l'article