Les chiffres de la répression après Göteborg :
Il y a eu 62 jugements rendus, 55 concluaient à la culpabilité des prévenus. 41 peines de prison ont été infligées ainsi que 14 autres condamnation à des amendes sous forme par exemple de travail d’intérêt général. Pour 39 accusés, les sentences sont définitives c’est-à-dire sans appel possible : 32 ont été condamnés (21 à des peines de détention, 11 à des amendes) et 7 ont été absouts.
Concernant les 21 personnes emprisonnés, les peines de prison sont en moyenne de 11 mois. La plus courte peine de détention est de 4 mois et les plus dures peines de détention concernent deux personnes condamnées chacune à 2 ans et 6 mois. Mais, il y a de nouvelles perquisitions, les arrestations continuent en Europe et il y a toujours des procès en Allemagne et aux Pays-Bas.
Une avalanche de procès après Gênes :
Au total, 400 personnes ont été arrêtées au moment du sommet, 300 au moins font l’objet de procès. La plupart doivent répondre de l’accusation de « formation d’une association Black Bloc criminelle internationale dans le but de provoquer des dévastations ». En plus des pillages, la résistance à la puissance publique ainsi que la possession d’arme leur sont reprochées.
Toutes ces personnes pourraient être condamnées à de longues peines de prison, le ministère public pouvant réclamer des détentions de huit à quinze ans pour pillages et dévastations. Toutefois, sont aussi en cours en Italie quelques procès contre des Carabiniers, mais le procès contre le Carabinier ayant tué Carlo Guiliani a été abandonné avec comme justification que le policier a agi en légitime défense.
Source/auteur : Dissident-media
Compléments d'info à l'article