Lors du cinquième rassemblement du 7 juin, des membres de la CGT, affichant leurs gilets syndicaux, ont provoqué la polémique en s’imposant comme les seuls opposant à la droite, dénigrant au passage tous ceux qui n’appartenaient pas à leur syndicat.
Une cégétiste en civil, de retour d’Espagne, rappela que dans les Acampadas, un consensus s’est réalisé autour d’un rassemblement d’individus citoyens n’affichant pas leurs appartenances politiques ou syndicales.
« Nous ne repréÂsenÂtons aucun parti poliÂtiÂque ni aucune assoÂciaÂtion, et ne sommes repréÂsentés par perÂsonne. » (Acampada de Barcelone)
« Nous ne sommes pas des marchandises aux mains des politiques et des banques. » (¡Democracia real Ya ! Madrid)
Malgré les protestations d’une partie de l’assemblée, les cégétistes en uniforme, agressifs envers toute contradiction, ont affirmé que leur syndicat était la seule organisation capable d’encadrer ce mouvement, et que sans eux rien ne serait possible.
Les pratiques de démocratie directe, fondement de ce mouvement citoyen international, ont disparu soudainement au profit de leur propagande syndicale partisane. Nous nous indignons de ce saccage et de cette tentative de récupération forcée, aboutissant à la destruction d’un mouvement de démocratie réelle trop fragile, ne lui laissant aucune chance de survie.
Des stéphanois indignés
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