EDITO :
"Ça y est, nous y sommes, c’est le 5 décembre… La grève générale, c’est aujourd’hui, et avec un peu de chance et beaucoup de motivation, ce sera aussi demain, et après-demain… Et tous les jours qui suivront. Comme l’année dernière, décembre sera bouillant ! Avec sans doute un air de révolution... Nous invitons, chacun.e d’entre vous, à descendre dans la rue à nos côtés.
Les derniers mois de lutte auront été durs, nous pouvons le dire ! Après l’échec du contre-sommet à Biarritz où la machine d’oppression d’État a atteint son paroxysme (sur-effectif policier, surveillance, fichage, infiltration, répression judiciaire, CRA réquisitionné…), les manifestations depuis la rentrée ont elles aussi été confrontées à un dispositif répressif démentiel : les forces de l’ordre s’étant désormais pleinement emparées de leurs outils fraîchement acquis (loi anti-casseur, BRAV…). Mais ce G7 ainsi que les manifestions comme celles du 21 septembre à Paris auront également été l’occasion de mettre en évidence certaines organisations qui, tels des auxiliaires de police, auront par l’imposition de leur consensus de « non-action » et leur rejet des modes d’actions qu’elles considèrent comme violents, mis en danger de nombreux.ses manifestant.e.s et en échec la lutte révolutionnaire. Or dans un contexte où l’État opprime et réprime toujours plus et sur tous les plans, il est indéniablement nécessaire de riposter unis en envisageant la plus large diversité des modes d’actions. Et pour cause ! Nous sommes maintenant victimes de toutes nouvelles réformes qui encore une fois attaquent directement nos droits fondamentaux : l’allocation chômage, les retraites, les hôpitaux…il est plus que temps de s’organiser et de stopper la machine infernale !
Ces derniers mois ont également vu s’intensifier un souffle de révolte face aux attaques des gouvernement du monde entier tant sur le plan social, que humanitaire, économique, écologique ou encore démocratique… De Hong-Kong à Santiago, de Barcelone à Bogota, de Beyrouth à Quito, la liste des pays en insurrection est longue, et ne fait que s’agrandir. Telle une « Giléjaunisation » du monde, ce vent de rêve-volution souffle fort, et souffle juste. Qu’ielles soient vieux.ieilles ou jeunes, travailleurs.euses, privé.e.s d’emploi, étudiant.e.s, lycéen.ne.s, retraité.e.s, ou non affilié.e.s à une quelconque catégorie ; partout à travers le globe, des individus rejoignent les luttes : nous ne pouvons qu’en tirer espoir et inspiration pour la suite !"
Les Gueulard.e.s
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