Une grande clôture de 2m de haut fait le tour du chantier, amovible par certains endroits. Un algéco à étages trône au milieu de cette clôture, un gardien s’ennuie et des machines machinent ou stationnent. Il continue le ronron des engins à construire des prisons, le ronron des protecteurs de la population, il continue le silence et les cris dans les cages.
Nous y avons passé du temps, au soleil, dans le mistral, sous la pluie, à la belle étoile et dans les tentes. Il y a eu des bons moments, on s’est rencontré, on a été d’accord et pas d’accord...
C’est à combien qu’on peut empêcher un chantier d’avancer ?
A chacunE ses manières, à tour de rôle, en groupe, furtifs, massifs, visibles ou invisibles. Comme il nous plaît, tout un mois de mai pour retourner la terre et la prison avec.
Pour commencer, rdv sur place le 1er mai à midi.
Compléments d'info à l'article