Car c’est bien de cela qu’il s’agit. « Et son monde » car s’il est une idée qui se diffuse chez les gens qui prennent part à cette lutte, c’est le sentiment que cette Loi Travail n’est qu’une étape honteuse de plus dans un processus global. Que ce pouvoir « socialiste », comme tout autre pouvoir l’aurait fait, est parfaitement au diapason des intérêts des puissants. Que la « trahison électorale » devient une chose systématique. [1]
Alors si a minima, nous luttons pour obtenir le retrait, total et non négociable, de cette loi, tenons-nous dans l’unité et ne plions pas face aux mensonges de ce pouvoir qui lui non plus, ne lâchera rien. Les articles ci-dessous donnent des points de vues depuis une autre ville (Paris en l’occurence), les situations locales étant évidemment variées et différentes... Mais leur lecture peut nous apporter matière à réfléchir.
(lien 1) K-way noirs et chasubles rouges doivent avancer ensemble :
« Le mouvement social a besoin de toutes les forces militantes et son unité commence par le respect de la diversité des tactiques, des apparitions et des expressions. »
(lien 2) Plus forts que l’hiver :
« Alors qu’apparaissent des possibilités, il y a encore peu inespérées, d’ébranler le système capitaliste, ce n’est pas le moment de se laisser piéger par des faux clivages. »
(lien 3) Le mouvement prend de l’ampleur, la répression aussi et l’état d’urgence une arme de plus pour criminaliser les révoltés :
« La Novlangue médiatique et policière tourne en boucle, mais ne nous y trompons pas et ne soyons pas dupes. Nos ennemis ne sont pas ceux et celles qui s’organisent ou qui mènent des actions, aussi critiquables soient-elles. Nous ne sommes pas des juges pour déterminer de la pertinence d’une action. Nous ne sommes que des gens révoltés, appartenant à la plèbe et la force qui a permis de tenir jusqu’ici a été notre solidarité, ainsi que notre créativité. Ne sombrons pas dans la dissociation, dénonçons les excès de l’état d’urgence, les dérives autoritaires du gouvernement, ne nous ne contentons pas de critiquer la loi travail, mais l’ensemble qui nous y a conduit. »
Bonne lecture,
et à bientôt dans la lutte, masqué-e-s ou pas !
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