« Nous sommes en guerre ».
Au début du COVID, Macron croyait peut-être utiliser une métaphore, mais une guerre qui ne disait pas son nom avait déjà été déclarée contre le mouvement des gilets jaunes, faisant des centaines de victimes, incarcérées, blessées ou mutilées.
Les arsenaux juridiques, technologiques, policiers et militaires se développent de plus en plus, multipliant les moyens qu’a l’État pour mater les populations à l’intérieur comme à l’extérieur des frontières.
Les 27 milliards d’euros d’exportations d’armes françaises en 2022 (fusils, systèmes électroniques, missiles, canons, avions, blindés) nous rappellent que les guerres se fabriquent près de chez nous dans l’indifférence générale et avec le soutien des politiques.
Elles sont autant d’aubaines pour les industriels de l’armement français et régionaux qui voient le cours de leurs actions exploser. Et, grâce à Verney-Carron/Lebel (flashball, lance-grenades, fusils d’assaut ), le savoir-faire stéphanois s’exporte aussi, pour le malheur des populations partout dans le monde.
Toute préparation à la guerre a besoin d’un soubassement idéologique pour faire adhérer le plus de gens possible : patrie, nation, armée, obéissance... Le SNU (« une jeunesse parée à tous les périls », disait Macron), les classes-défense, le bla-bla patriotique et les stratégies de recrutement de l’armée, ne seraient-ils pas les prémisses d’une stratégie d’embrigadement légitimant les guerres du futur ?
En rappelant les refus et résistances passées et présentes au militarisme et aux guerres, donnons-nous les moyens de nous opposer au bourrage de crâne, à l’embrigadement, aux pillages et aux massacres !
À bas les guerres !
À bas le militarisme et l’embrigadement !
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