Rendez-vous avait été donné à la Mairie pour se rassembler et se déguiser pour faire sa fête au Mur. Une foule bigarée s’y s’est retrouvée. Prises de parole et lecture du tract ’’Appel aux masses’’ face au lourd dispositif policier mis en place pour protéger Gaudin et sa Mairie. Le cortège s’ébranle direction la Canebière en suivant la grosse massette en papier mâché de 8 mètres de long et la banderole de tête rappelant à la Ville la raison de cette manifestation : ’’20 millions pour détruire la Plaine, pas une thune pour sauver Noailles, à qui profite le crime’’. Et aux cris de ’’Gaudin assassin’’, de ’’Nous sommes tou.te.s des enfants de la Plaine’’, de ’’Arrêt immédiat du chantier’’ et de ’’Noailles, la Plaine, solidarité’’, de nombreux opposant.e.s lèvent bien haut leurs symboliques massettes en mousse en direction de l’hélicoptère policier que la Préfecture apeurée a décidé de faire tourner pour surveiller les Marseillais.es.
Devant la Soléam, au 49 de la Canebière, halte est faite, et pendant les nouvelles prises de parole (de gens de Noailles notamment), un mur en parpaing est érigé sur la chaussée face aux bureaux depuis lesquels Gérard Chenoz, élu municipal adjoint à l’urbanisme, planifie la destruction des quartiers populaires au profit de ses amis les touristes. Une trentaine de parpaings sont cimentés, un mur symbolique est érigé, les manifestant.e.s repartent ragaillardi.e.s sous l’oeil médusé des dizaines et dizaines de CRS venus protéger Chenoz.
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