Depuis 2003, année d’entrée en vigueur de la loi qui pénalise la racolage passif, les conditions d’exercice des travailleuses et travailleurs du sexe n’ont cessé de se dégrader : augmentation des violences, de la stigmatisation, arrêtés municipaux visant à écarter les travailleuses du sexe des centres-villes et lieux de passage... Aujourd’hui, c’est la pénalisation des clients qui semble être la voie retenue par les politiques.
Pour leur cinquième édition, les Assises de la Prostitution auront lieu le 18 mars à Lyon. Dans ce contexte sécuritaire et répressif contre tou-te-s les travailleuses et travailleurs du sexe, le besoin d’être visibles, de nous retrouver et de nous organiser est plus que jamais d’actualité.
Les temps d’échange et de prise de parole proposés (tables rondes et séances plénières) laisseront la place à des approches différentes en fonction des envies des participant-e-s : nous aborderons dans chaque thématique la question des réalités concrètes vécues par les travailleurs et travailleuses du sexe, des droits, des implications sur la santé des personnes et des perspectives d’actions à mettre en place pour faire évoluer la situation des travailleuses et travailleurs du sexe et pour changer les lois.
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