Contre toute-attente et contre la volonté d’une grande partie de la population stéphanoise donc, Gaël Perdriau attaque bel et bien une nouvelle année à la tête de la ville. Plus que jamais, le nombre de ses fidèles s’affaiblit : si on savait déjà que ses soutiens au sein de la municipalité fondaient comme neige au soleil, les dernières révélations de Mediapart finissent de mettre en lumière le système de mensonge organisé qui semble structurer sa politique. Il est dorénavant clair que ce mensonge est entretenu consciemment, car celles et ceux de la majorité au pouvoir ont trop à perdre et préféreront toujours s’asseoir sur leur moralité. Au Comité Défaite, nous savons que les moules peuvent rester longtemps accrochées à leur rocher, même quand la mer s’en est allée ! Aussi, nous vous proposons de maintenir la pression sur cette petite bande d’affabulateurs et sur celui-qui-est-toujours-Maire.
Lors du conseil municipal du 28 novembre dernier, la censure préalable obtenue par Maître Ingrain - l’avocat du maire - à l’encontre du travail journalistique de Mediapart courrait encore, permettant à Perdriau de cultiver son sentiment d’impunité. Depuis, l’article d’Antton Rouget a été publié et l’usage de la rumeur et de la calomnie comme outils de gestion politique révélé. Nous avions vu le petit cercle de ses 32 fidèles, alors piqués à vif, réagir et défendre leur chef, coûte que coûte. Dans le même temps, 60 % des maires de la Métropole souhaitaient la démission de Perdriau de son siège de Président, confirmant son illégitimité grandissante. Nous avions ainsi terminé l’année, découvrant la forêt planquée derrière l’arbre-Perdriau et devinant que pour la suite, « 32 soutiens sentaient le sapin » !
En ce début d’année 2023, l’absence publique de Perdriau confirme sa stratégie : se faire oublier, recourir à de stratégiques "mises en retrait" pour éviter de se soumettre aux appels à la démission qui se multiplient. Annulation des traditionnels « vœux aux forces vives » du territoire, absence remarquée à la cérémonie des vœux aux agent.e.s territoriaux, service de com’ de la mairie sur répondeur. Nous ne sommes pas dupes et la sagesse populaire nous enseigne que ce qu’on essaie de planquer refait toujours surface. Nous apprenions encore récemment que la caméra ayant servi à tourner la sex-tape inaugurale de cette affaire – pourtant « jetée à la déchetterie » - a bel et bien été fournie pour une salariée du cabinet du Maire.
Face à cet enfumage permanent de l’espace politique stéphanois, le Comité Défaite pense que seules la convivialité, la radicalité et l’exigence politique permettront de clarifier la situation. Nous décidons donc de maintenir nos vœux aux forces molles, sachant d’ores-et-déjà que cette année est la dernière pour Perdriau et ses sbires.
Nous vous convions lundi 30 janvier à 17h30 sur le parvis de l’Hôtel de Ville afin de déguster la plus belle (grande ?) galette jamais réalisée contre un maire. Nous arroserons la double-victoire de Perdriau aux Mediapart Awards (baîllon de l’année – machination de l’année). Un karaoké artisanal vous permettra de réinterpréter les plus grands tubes de la variété française et de chanter le départ de Perdriau – on invite chacun.e à réécrire sa chanson préférée !
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