Mercredi 02/12 à 18h30
Soirée d’ouverture de « l’université solidaire » : diffusion de courts-métrages et pot d’accueil (présentation du programme de décembre, rencontre autour de l’université solidaire)...
Courts-métrages :
« L’île aux fleurs » 12 min - court-métrage documentaire brésilien réalisé par Jorge Furtado en 1989. C’est l’histoire d’une tomate achetée dans un supermarché...
« Le bonheur publicitaire est une chimère » 14 min. L’art et la science du
détournement publicitaire par de jeunes grenoblois.
« Il n’y a pas de colin dans le poisson » 6’35 min. C’est une histoire qui
parle de culture et de poissons. De marchandises, de Colin, et du bien commun. C’est une fable qui défend la culture face à la culture du résultat.
« Petit caca noël » 1’52 min. Une petite surprise pour affronter les fêtes dans la bonne humeur !
Site Tréfilerie- Amphi E01
Mercredi 09/12 à 18h30
Intervention d’Alain Faisant : "Les mathématiques commencent a
Sumer"
C’est dans le pays de Sumer (sud de l’Irak actuel) qu’on voit apparaitre (vers 3000 av notre ère) les premières manifestations des capacités mathématiques de nos lointains ancêtres. On précisera le contexte géographique et historique de leurs inventions, et on donnera quelques illustrations des aptitudes remarquables des calculateurs sumériens et babyloniens.
Site Tréfilerie- Amphi E01
Mercredi 16/12 à 18h30
« Ni vieux ni traîtres » : Film documentaire (2004) , 100 min/ réalisé par Pierre Carles et Georges Minangoy
Dans les années 70, des anarchistes français luttèrent avec leurs camarades catalans contre l’Espagne franquiste finissante. Pour financer leurs actions subversives, ils multiplièrent hold-up et braquages de banques. Au milieu des années 80, certains de ces « libertaires » passèrent à l’action directe anti-capitaliste en revendiquant l’assassinat de patrons. D’autres refusèrent catégoriquement de recourir à ce type de violence, sans toujours se désolidariser de leurs anciens compagnons de lutte. Ce film ouvre le débat sur la légitimité de la violence et la fidélité des choix politiques.
Site Tréfilerie- Salle SR2 (proche du hall central)
Pourquoi une Université solidaire ?
Parce que nous refusons le démantèlement annoncé de l’enseignement supérieur et de la recherche.
Parce que le savoir et la connaissance n’ont pas de prix et ne peuvent pas seulement être appréhendés dans des termes comptables, dans les mots de la rentabilité.
Parce qu’une recherche subordonnée aux intérêts économiques et industriels est une recherche qui meurt.
Parce que contre cette conception purement économique de l’université, contre des réformes gouvernementales d’une violence sans précédent, nous défendons la liberté de la science, la liberté de penser, la culture.
Parce que nous défendons avec force une toute autre idée de l’université : celle d’une université ouverte sur la société, une université où se construit et se diffuse librement le savoir, une université accessible à tous et pas seulement aux plus favorisés, une université solidaire.
En quoi consiste l’Université Solidaire ?
L’Université solidaire est une initiative conjointe des étudiants et des personnels (enseignants, administratifs et techniques, titulaires et précaires) qui s’est concrétisée durant le mouvement de grève de l’année dernière et qui s’inscrit dans une volonté de faire de notre université un lieu de réflexions, de discussions, vivant et ouvert sur l’extérieur.
L’Université solidaire propose aussi bien des interventions suivies de débats, que des ateliers ou encore des projections... Ces ateliers et interventions apporteront des éclairages, directs ou indirects, sur ce qui se joue dans les réformes et les mobilisations en cours, mais s’élargiront aussi à des thèmes sociaux et politiques divers...
L’Université solidaire est ouverte à tous les étudiant.e.s et personnels de l’université ainsi qu’aux personnes extérieures bien sûr. La programmation est aussi ouverte à tout le monde, donc n’hésitez pas à proposer vos idées de thèmes, de débats, d’interventions et de projections.
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