Mardi 20 septembre, Gauttieri – le dircab auto-désigné criminel – se fait limoger par Perdriau pour que lui-même puisse tenir. Mercredi 21 septembre, la municipalité accorde des concessions aux employé.e.s en grève. Pendant ce temps, que devient Kefi-Jérôme, et jusqu’où Perdriau n’aura-t-il que la « présomption d’innocence » à la bouche ? Pour eux c’est clair : dans quelques jours, on nous dira que tout ceci n’a jamais eu lieu, il ne restera que les archives de Médiapart pour en attester l’existence.
Nous pensons au contraire que ce n’est pas le moment de lâcher, que c’est maintenant que ça se passe. Rien ne va dans cette affaire et les médias locaux et nationaux ont suivi les révélations, les rebondissements, les stratégies et les mensonges qui en ont découlé. On peut quand même souligner qu’elle révèle, entre autres :
les petits enjeux de partis et de pouvoir, bien loin des préoccupations des Stéphanois.e.s et de ce qui devrait animer les politiques locales
les méthodes frauduleuses utilisées par nos dirigeants, avec notre argent
le jeu de l’homophobie générale pour faire tomber un concurrent (lui-même homophobe) malgré le vernis du pinkwashing et d’une soi-disante inclusivité de la municipalité
le mépris d’un escort manipulé pour lequel aucun des protagonistes du chantage n’a eu de mot.Pour tout cela, et bien plus encore, ce chantage révèle une facette du système Perdriau. Nous n’oublions pas ce qu’il fait de notre ville. Nous n’oublions pas non plus qu’il est de droite même si, par stratégie de placement politique, il ne l’assume pas. Nous savons qu’il veut transformer les habitant.e.s, plus encore que l’image de la ville, par le design. Nous nous rappelons qu’il a été élu avec 14 000 voix dans une ville de plus de 170 000 habitant.e.s. Nous souhaitons que sa course à l’attractivité s’arrête ici. Et, nous pensons, à ce qu’il se dit ça et là, à ce dont on parle entre associations ou en petits groupes mais qui peine à devenir public. Nous pensons que c’est le moment de parler, de montrer combien les méthodes de ce chantage sont courantes au sein de la municipalité, à quel point le clientélisme étouffe tout et comment les procédures « démocratiques » minimales ne sont pas respectées.
Nous voulons de la dérision face à la gravité de la situation, du cynisme face au déni. Nous rageons contre l’impunité et l’immoralité des crapules qui se veulent trop puissantes. Nous voulons plus de pouvoir pour nous et moins pour eux !
Nous relayons ici l’appel de la Nupes à se réunir le 26 septembre à 14h pour manifester à l’entrée du conseil municipal. Apartisan.e.s, nous pensons tout de même que c’est le moment de faire du lien avec des partis, des groupes, des associations, toutes celles et ceux qui veulent faire tomber Perdriau et son monde.
Alors, le lundi 26 septembre à 17h30, sur le parvis de l’hôtel de ville, nous vous invitons au pot de départ d’un maire auquel nous ne voulons pas laisser d’autres choix que celui de démissionner. Venez manger des petits fours qui seront tout l’inverse de la politique locale : mal présentés mais savoureux. Venez prendre le micro pour que l’on se (re)dise tout ce que Perdriau a défait et méfait dans cette ville. Venez fêter sa dégringolade et lui souhaiter un mauvais départ dans un cabinet de conseil poussiéreux. Et, qui sait, venez occuper l’hôtel de ville jusqu’à son départ, et plus encore.
Des Steph’ qui veulent en découdre.
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