#TROCHO !
Si cette fable illustre bien l’attitude générale face au dérèglement climatique, elle reflète aussi l’apathie face à des atteintes à nos conditions de vie.
L’Organisation Mondiale de Météo annonce une année 2024 encore plus chaude alors que 2023, elle-même en passe d’être la plus chaude jamais enregistrée [2].
#PLUDO !
Tous ces phénomènes ne sont pas nouveaux. Ils sont annoncés depuis longtemps...
La couverture du hors série de Courrier International, revue qui peut difficilement être considérée comme partisane, date de 2006 ! L’article du journal local date lui de 2018.
En ce qui concerne l’eau et sa raréfaction, nous, grenouilles, devons réagir face à l’accaparement de cette ressource dans le seul but d’en tirer des profits financiers par l’agriculture intensive arrosée, les industries, et avant l’assèchement complet de notre Terre mare, Terre mère.
Le terme de guerre de l’eau traduit l’intensité de cette lutte pour un bien qui devrait être mis en commun.
Un exemple encore plus flagrant qui montre que l’eau devient une ressource rare et surtout convoitée par l’industrie se lit dans l’article sur la situation en Uruguay où le slogan « De l’eau pour les gens, pas pour les entreprises » doit se conclure par « L’eau ne se vend pas, elle se défend » [3].
Autre industrie grande consommatrice d’eau pure, la fabrication des composants électroniques avec l’exemple de Grenoble [4].
Enfin selon Oxfam, 2 milliards de personnes n’ont pas accès à l’eau potable et à l’assainissement dans le monde [5].
AUTRES SUJETS
Les autres sujets sur lesquels les grenouilles devraient grenouiller pour ne pas passer encore une fois à la casserole ne manquent pas.
Et sans aller à l’autre bout de la planète : les coups portés à la Sécu par des recours massifs à l’article 49.3 de la constitution en sont des exemples.
L’Etat prend progressivement le pouvoir sur la Sécu qui à l’origine était essentiellement gérée par les travailleurs, les cotisants. Le budget étant supérieur à celui de l’Etat, il est facile de comprendre l’attrait que représente la possibilité de mettre la main sur ces montants pour l’Etat [6].
Autre contrainte qui est acceptée par petite touche, la présence de la vidéosurveillance rebaptisée vidéoprotection pour faciliter sa normalisation et acceptation. Historiquement, en France, le premier système a été installé par Patrick Balkany. Le passif judiciaire de cet homme politique, ne devrait pas contribuer à la promotion de cette technologie au service de l’autoritarisme et de la répression.
Pourtant, la généralisation de ces systèmes pour nous priver de nos droits à la vie privée (justement) s’oriente du domaine public vers les transports, les écoles... sans parler des préfets qui peuvent décider de leur propre initiative d’installer des caméras temporaires pour des manifestations, depuis la loi Loppsi 2 votée en 2011 [7].
Grenouilles, restez sous vos nénuphars et n’essayez pas non plus de poser des questions à vos maires sur leurs caméras, vous aurez vite fait de faire les frais de leur suspicion, leur soif de pouvoir répressif...
Compléments d'info à l'article