Écoles publiques de Saint-Étienne : Stop au mépris !

Vous êtes enseignant.e, parent d’élève, ATSEM, AESH… et vous vous sentez concerné.e par l’avenir des enfants des écoles publiques stéphanoises : Rejoignez-nous !

ASSEZ DES SUBVENTIONS DE SORTIES SCOLAIRES AU RABAIS :

6,50 € par élève et par an, c’est la somme que donne la Mairie aux écoles publiques stéphanoises pour les projets pédagogiques avec ou sans sorties scolaires.

Conséquence : des projets, même simples, sont annulés alors que les élèves les ont préparés toute l’année !

ASSEZ DU MANQUE D’ATSEM :

A Saint-Étienne on est bien loin d’avoir un ATSEM par classe. Conséquence, des enseignant.es de maternelle se retrouvent seul.es avec 30 enfants de 4/5 ans par classe. Difficile d’enseigner correctement dans ces conditions tout en répondant aux besoins physiologiques et affectifs des jeunes enfants. Dans de nombreuses villes de France - Lyon par exemple - il y a un ATSEM par classe. Nous réclamons la même chose.

ASSEZ DU MANQUE DE PERSONNEL ENCADRANT SUR LE TEMPS DE CANTINE :

La cantine, qui devrait être un temps de repos, d’apprentissage et de socialisation, est devenue un moment redouté par beaucoup d’enfants. Pour cause : pas assez de personnel encadrant formé et accompagné ainsi qu’un manque de stabilité dans les équipes. Les vacataires recrutés par la mairie n’ont aucune formation et changent parfois d’école tous les jours.

ASSEZ DES BATIMENTS VÉTUSTES :

Les besoins en entretien mais aussi en travaux sont énormes et l’investissement est loin d’être à la hauteur d’une ville de cette taille et du nombre d’écoles. La Mairie annonce 40 millions d’euros sur 6 années pour la rénovation des écoles. Pour 62 écoles c’est dérisoire.

Conséquences : des travaux petits et grands indispensables (réfection des toilettes, cours de récréation dégradées, isolation des fenêtres, fuite dans les toitures...) sont sans cesse repoussés et les bâtiments se dégradent.

Les écoles ne sont pas adaptées au réchauffement climatique, les cours de récréation ne répondent pas aux besoins des élèves, les locaux sont souvent vétustes et trop petits (absence de bibliothèques et de salles de réunions dans certaines écoles).

ASSEZ DU MÉPRIS LORS DES CONSEILS D’ÉCOLE :

Les réponses aux demandes faites en Conseil d’école arrivent, par mail, la veille du conseil d’école suivant, voire six mois après la question posée. Les promesses des élu.es ne sont pas honorées, leurs engagements se contredisent avec les réponses techniques !