Nous considérons que les normes sanitaires et environnementales servent délibérément à éliminer économiquement ou administrativement les fermes et autres ateliers artisanaux.
Chaque nouvelle norme fait disparaître 5 à 10 % des producteurs, artisanes, les plus petits ou les plus indépendantes. A travers ces normes, l’état se place comme le garant de la bonne santé de la population et de la protection de la planète : 30 % des oiseaux, 40 % des agriculteur.trice.s, et 70% des insectes volants ont disparu en 30 ans.
L’obligation sous peine d amende sur un marché local d’inscrire « origine France » et l’interdiction de remplacer cette mention par la localité sur un légume produit à côté, ou les condamnations pour maltraitance animale d’éleveur.euse.s qui refusent de donner des antibiotiques et préfèrent des soins aromathérapiques plus longs mais sans effet secondaire, ou encore l’incitation normative pour les artisan.e.s à utiliser les matériaux préfabriqués par l’industrie du bâtiment pour accéder à la RT 2012 et aux crédits d’impôts montrent les vrais objectifs de ces normes. Standardiser, trier, éliminer et concentrer la production au regard du modèle industriel à favoriser, rendre chacun.e totalement remplaçable.
La promotion de ces normes censées aider les producteurs et productrices, protéger la planète et informer consommateurs et consommatrices n’est qu’un supercherie industrielle et bureaucratique pour se perpétuer.
Notre envie va grandissante de ne plus respecter ces normes pour pouvoir maintenir nos fermes et activités artisanales, pour, entre autres, nourrir nos contemporain.e.s, nous nourrir sainement et avec goût, vivre de nos activités et retrouver le sens et la place des savoirs et des besoins partagés pour nos communautés rurales.
Parlons en, organisons nous,
Lundi 8 avril à partir de 20h
16, rue Royet à la Cale.
En savoir plus : luttesagricoles.info
hors.norme chez riseup.net
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