De l’anthropocentrisme

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• Segognat le 11/03/2008 à 16:22

  La limite de « ce qui peut se manger » est gérée par la notion de cannibalisme dans toutes les sociétés humaines. La frontière de ce qui est, ou n’est pas, du cannibalisme varie d’une société à l’autre.
  Dans la nôtre, cette notion à disparu complètement, ce qui permet de manger n’importe qui, surtout économiquement et sans aucune règle. Notre société est une société cannibale, dans laquelle même si on ne mange pas le corps des humains, on mange leur essence vitale, et ils finissent par éliminer eux-même leurs corps physiques, ce qui est tout bénèf pour garder une bonne image.
  On doit donc redéfinir les limites du cannibalisme, et la replacer au delà du règne animal me semble aussi une bonne chose. Manger les animaux peut alors être défini comme étant aussi du cannibalisme.

• Izwalito le 11/03/2008 à 16:14

  A l’anthropocentrisme dénoncé par les antispécistes, j’oppose l’anthropomorphisme dont font malheureusement preuve ces derniers....