Mercredi 8 avril à Béziers, un homme a été tué par la police.
Dans cette ville dirigée par un taré d’extrême droite, un couvre feu est imposé de 21h jusqu’à 5h, c’est parce qu’il était dehors après 21h que Mohamed Gabsi est décédé.
La police l’a interpellé violemment et l’a embarqué en le tenant par les pieds et les mains jusqu’au au véhicule de police où, pour l’empêcher de résister, un flic s’est assis sur lui. Arrivé au commissariat, il était inconscient et a été déclaré mort 45 minutes après par un urgentiste.
Selon les déclarations des policiers et du procureur, « un policier municipal se serait assis sur les fesses de l’individu encore très excité dans le but de le maintenir jusqu’à sa conduite au commissariat de police », et « il se serait calmé au cours du bref transport, les trois policiers affirmant l’avoir entendu “ronfler”, leur laissant penser qu’il s’était endormi ».
revolutionpermanente.fr/Justice-pour-Mohamed-Gabsi
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Une émeute a éclaté à la frontière entre la province de Hubei et de Jiangxi.
Photo tirée de la vidéo :
Dans la région d’Hubei les dernières restrictions liées au coronavirus ont été levées le 25 mars sauf dans la ville de Wuhan, épicentre de l’épidémie, où le confinement ne serait pas levé avant le 8 avril.
Les citoyens du Hubei peuvent à nouveau se déplacer à travers la Chine, à condition de posséder un certificat médical attestant de leur bonne santé.
Mais leur stigmatisation est telle que la police de Jiangxi, province voisine a érigé un check-point pour empêcher la libre circulation sur un pont faisant office de frontière.
Des milliers de personnes ont tenté de repousser le barrage, basculant plusieurs véhicules de police sur le capot.
L’incompréhension est telle que même les deux polices voisines se sont affrontées.
Si la Chine avec des mesures plus qu’autoritaires a réussi à endiguer temporairement le virus, cela s’est fait au prix d’un fort ressentiment, et les habitants d’Hubei qui ont fait de lourdes concessions et subi une lourde répression se sentent aujourd’hui injustement rejetés dans un pays où chaque région se replie sur elle-même.
La répression continue donc sous d’autres formes.
Des syndicats ont même dû rappeler qu’il était interdit de virer des employés au motif de leur région d’origine !
Sources :
www.rfi.fr
bellaciao.org
www.rtbf.be
www.francetvinfo.fr
À Palerme, tentatives de vol dans des supermarchés
Une vingtaine de personnes bien déterminées se sont lancées à l’assaut de Liddl pour des gigas "chourses [1]".
Elles ont tenté de sortir leurs charriots remplis, en s’expliquant : « nous n’avons pas d’argent ».
La police est intervenue immédiatement puis, sur ordre de la préfecture, policiers et carabiniés se sont postés en prévention des vols devant plusieurs centres commerciaux de la ville.
Pendant ce temps, la pauvreté augmente dans la ville, où plus d’un millier de familles a demandé une aide alimentaire.
Les mesures de confinement ont conduit toutes les personnes qui travaillaient sans contrat régulier dans une grande précarité.
Info tirée du quotidien Italien : ilfattoquotidiano
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