Fondés par Florian Philippot, « Les patriotes » sont nés d’une scission du FN à la suite de l’échec des présidentielles de 2017 (Philippot ayant été proche conseiller de MLP jusqu’à l’échec et la réorganisation du parti).
Ils en suivent la stratégie confusionniste du ni de gauche ni de droite, adoptant ainsi un vernis social pour cacher des politiques racistes et opposées aux réfugié•e•s. Quoi qu’ils en disent, leur défense des services publiques ou des droits sociaux se fait toujours au nom de « la souveraineté de la nation » (comprendre blanche, sortie de l’UE et sans étranger•e•s) et ils restent en réalité opposés aux progrès sociaux quels qu’ils soient.
La crise du Covid a également exacerbé deux autres aspects du parti de Philippot :
- 1) son goût pour l’hypocrisie idéologique prônant au début de la pandémie des mesures sanitaires strictes pour finir par défendre les libertés individuelles contre toutes formes de restriction sanitaire quelques mois plus tard.
- 2) son intérêt pour la liberté tenant en fait d’une position libertarienne et encore une fois complotiste, antivax, etc., laquelle déstabilise la démocratie pour justifier des coups de force et une défiance envers les institutions comme envers toutes formes d’alternatives au chef sauveur.
Heureusement, à Sainté, les patriotes ont encore moins de poids que le RN. Composé tout au plus d’une dizaine d’adhérent•e•s, le parti fait surtout ressentir sa présence à travers des stratégies similaires à l’UPR (stickers et quelques affiches).
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