Cet étudiant ne sera donc pas exclu de l’université.
Il a cependant été reconnu coupable d’« action violente armée ».
Le président de la section disciplinaire, Bernard Laks, a conclu le verdict en disant que « la violence ne passerait pas » mais que la décision de la section disciplinaire était assortie d’un sursis « dans le soucis de l’unité de la communauté universitaire ».
De plus, la section disciplinaire a reconnu que cet étudiant n’était pas l’auteur de l’agression contre les vigiles mais en a pourtant conclu qu’il était coupable de par sa participation à l’occupation. Cette décision fait donc référence à une notion de responsabilité collective qui n’est pas sans rappeler la loi anticasseurs abolie en 1981. Notre camarade a un mois pour faire appel auprès du CNESER (Conseil National de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche) qui pourra faire annuler la décision de la section disciplinaire.
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