Vendredi matin a lieu le premier procès contre trois résidents du foyer de Garges les Gonesses accusés d’avoir hébergé dans leurs chambres des résidents « non officiels ».
La Sonacotra demande la résiliation du contrat de résidence et l’expulsion de ces résidents du foyer. Fermée à toute discussion ou toute négociation sur cette question, elle refuse de reconnaître que la raison de la suroccupation des
foyers de travailleurs immigrés, est l’insuffisance de l’offre de logements sociaux dans les grandes villes, et notamment pour les célibataires immigrés.
La seule alternative offerte au regroupement dans les chambres, c’est la rue !
Elle tente d’établir un précédent dangereux avec lequel elle va pouvoir attaquer tous les « suroccupants » dans l’ensemble de ces foyers. Les autres sociétés gestionnaires risquent de faire de même.
Nous appelons à une présence importante lors de ce premier procès et à une mobilisation forte et durable contre la Sonacotra afin qu’elle retire ses plaintes.
La Sonacotra doit négocier avec les comités de résidents de ses foyers, et chercher des solutions non policières et non répressives aux problèmes posés par la suroccupation des foyers de travailleurs immigrés.
Le COPAF (Collectif pour l’Avenir des Foyers)
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