quand la précarité enfle,
que l’accès à l’emploi dégringole,
que les emplois valorisés se trompent de futurs et sont inutiles et destructeurs du point de vue des problématiques sociales et écologiques,
que la machine se fait une place partout en oubliant sa promesse de libération des travailleur.euses,
quand certain.es burn out pendant que d’autres crèvent d’être précaires,
quand certain.es bénévolent à temps-plein et crèvent d’être précaires,
quand certain.es colorent nos mondes et imaginaires et crèvent d’être précaires,
pendant que nous sommes incapables d’assouvir nos besoins primaires sans argent.
Le temps passe et tout part en brioche, la Terre, les liens s’effilochent.
Que fait-on ? Où se trouve la richesse ?
Alors haut les coeurs. Ceci est un appel à transformer nos frousses, nos colères et tristesses, nos pertes de repères.
Que ce 1er mai marque la fin d’une période absurde. Qu’il soit le lieu de nos revendications actuelles et indispensables. Que les rôles soient réinventés. Que les rêves débordent.
Partout, produisons, diffusons, essaimons, creusons les chemins de désir.
Et que ceci s’enracine : plus leurs mondes s’enlaidiront, plus nous répondrons pas le grandiose, par la beauté, plus nous transformerons la merde en futurs souhaitables.
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