Il s’agit donc de savoir comment les créanciers occidentaux ont prêté à la Tunisie en particulier et aux pays africains en général (À quelles conditions ? À quel taux ?...), à qui ils ont prêté (À des dictateurs ? À des pays souverains ?) et pour quelles activités (Développement ? Achat d’armes ? Éléphants blancs ?...).
Fathi Chamkhi et le CADTM posent donc une question cruciale : La dette n’est-elle pas un mécanisme puissant de subordination des pays du sud ? N’est-ce pas avec elle un des visages du néo-colonialisme qui prive les peuples d’une grande partie de leur souveraineté ?
De la même façon que le néo-colonialisme monétaire françafricain prive de leur souveraineté les États qui utilisent le Franc CFA, les diktats du FMI qui livrent les États africains aux prédations des multinationales en échange d’un aménagement de la dette sont un autre levier pour maintenir l’Afrique sous la férule des puissances financières...
Quels sont donc les mécanismes de la dette odieuse quand les peuples n’ont que rarement vu la réalité des sommes empruntées ? Où sont donc passées ces sommes empruntées ?
Enfin, question d’actualité, quels parallèles tracer entre la dette odieuse au Sud et la crise de la dette qui gagne le Nord ?
C’est à toutes ces questions que Fathi Chamkhi tentera de répondre.
Pour en savoir davantage : http://survie.org
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