La réaction des forces de l’ordre ne se fait pas attendre. Sans sommation, les gazs lacrymogènes s’échappent pour aller torturer le visage de plusieurs dizaines de manifestants. L’un des « détenteurs de la violence légitime » s’amuse même à dresser son flashball au niveau des visages des contestataires face à lui. Qu’importe, le message est passé. A seulement trois mètres de la police, un mur a été dressé. Sur la voirie.
Quand le peuple baillonné affronte et déstabilise les pleins pouvoirs accordés aux milices de l’Etat, la frustration de ceux-ci les pousse à la diffamation. Dans les semaines qui suivent le 31 mars, trois jeunes manifestants présents devant la préfecture sont choisis totalement au hasard, perquisitionnés à six heures du matin et enfermés en garde à vue plus de 36h. C’est alors le festival des chefs d’accusation : jet de bombe artisanale, menace de mort, coups et blessures sur les forces de l’ordre.
Ne laissons jamais la police agir en toute impunité et user de la corruption pour arriver à ses fins. Aujourd’hui comme demain, à bas l’Etat (d’urgence) autoritaire !
Soutien aux camarades en lutte !
Rassemblement devant le Palais de Justice de Saint-Étienne le 3 juin à 13h30 pour le procès des trois manifestants du 31 mars.
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