Au programme de la soirée :
Présentation et intervention du collectif STopMicro
pour présenter et faire connaître leur lutte contre l’accaparement des ressources et les nuisances causées par les industries de la microélectronique (Soitec et STMicroelectronics) implantées dans l’agglomération de Grenoble et pour annoncer la mobilisation des 28, 29 et 30 mars prochains.
Temps d’échanges
Table de presse / documentation
Buvette
En quelques mots, le collectif STopMicro est un collectif qui lutte contre l’accaparement des ressources et les nuisances causées par les industries locales, en particulier celles de la microélectronique (Soitec et STMicroelectronics).
L’électronique est l’un des secteurs industriels les plus voraces en eau, nécessaire à la fabrication des puces.
Les usines de ST et Soitec accaparent à elles seules 185 litres d’eau potable chaque seconde, ce qui équivaut à vider une méga bassine de Sainte-Soline tous les 40 jours. En pleine sécheresse, quand les particuliers n’ont plus le droit d’arroser leur potager et que les paysan∙nes sont rationné∙es, ST et Soitec continuent d’engloutir l’eau potable du réseau, sans restrictions et ces usines polluent l’Isère avec leurs rejets.
Les puces produites dans la région grenobloise sont destinées principalement aux marchés des voitures électriques comme les Tesla, des satellites Starlink, des objets connectés, de la téléphonie mobile, de la vidéo-surveillance, de l’armement militaire : missiles et drônes... On les retrouve dans tous les secteurs, même dans l’agriculture numérique.
Loin de sa prétendue « dématérialisation », le numérique a un impact énorme sur les milieux, ici comme ailleurs : mines qui éradiquent des hectares de forêts et ruinent les rivières, consommation outrancière d’eau potable et d’électricité, pollutions et déchets… Les nuisances locales de l’industrie du numérique sont loin d’être les seules : des mines congolaises aux immenses décharges de déchets électroniques ghanéennes en passant par les ateliers de misère asiatiques, le numérique repose sur une exploitation coloniale.
Du vendredi 28 au dimanche 30 mars, le collectif STopMicro et les Soulèvements de la terre organisent le week-end de mobilisation « De l’eau, pas des puces ! » contre l’accaparement des ressources par les industries du numérique, et la « vie connectée ». Soitec et STMicroelectronics, deux industriels fabricant des puces électroniques, projettent de détruire des terres agricoles et de consommer encore plus d’eau potable pour agrandir leurs usines. Pour empêcher ces extensions et renforcer le front contre l’emballement technologique et les nuisances industrielles, nous vous invitons à deux jours de conférences et discussions à Grenoble, les 28 et 29 mars, et à une grande manifestation à Bernin, près de Grenoble, le 30 mars.
No puçaran !
Les Soulèvements du Forez
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