En Galilée, occupée en 1948, des villages n’ont plus de nom sur les cartes de l’occupant, mais ils sont là , entièrement ou partiellement détruits, attendant que leurs habitants viennent les habiter. Leurs habitants sont toujours là , soit en Galilée, même, déplacés dans d’autres villes et villages, soit en exil. Ce film est aussi le parcours personnel du réalisateur dont le village de Birweh, près de Akka en Gallilée, a été bombardé. Les villageois sont partis, pensant pouvoir y retourner deux à trois semaines plus tard. 54 ans plus tard, le film retrace l’histoire de ces villages qui attendent le retour des propriétaires des maisons et des terres.
Projection à la BOURSE DU TRAVAIL. Salle Sacco et Venzetti, rue Victor Hugo.St-Etienne, mardi 21/12/2004 - 20h
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Prix libre à l’entrée pour chacun-e
Au peuple de prendre conscience qu’il possède une terre et une langue. Et qui veut tuer un peuple occupe sa terre et lui coupe la langue. Et c’est précisément ce que les sionistes veulent faire de la nation.
Khalil AL SAKAKINI, journal AL IQDAM, 1914.
(...) l’expérience plurielle, née au départ du désir de préserver de la disparition toutes les composantes d’un peuple, se mue en aspiration réelle, démocratique au sens fort du terme, et amène la société palestinienne à se percevoir comme une société civile active.
Elias SANBAR extrait de : « Figures du Palestinien. Identité des origines. Identité en devenir ». 2004
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