Quand on a traversé les territoires innommables que sont l’inceste et le viol, comment fait-on pour raconter ?
Comment fait-on pour l’entendre ?
Marie nous raconte son histoire, dans toute sa candeur, en déchirant une silhouette dans du papier. Derrière elle, une silhouette floue s’anime sur un air de boite à musique.
Puis le ton devient brutal, le verbe rebondit sur la musique électro, le discours se joue du rythme des mots, des allitérations, des rimes. Le rythme du violon s’accélère et la musique porte le corps qui entre en révolte, la danse devient rageuse, organique, ciselée.
Puis, l’espoir se construit, dans la douceur mélancolique d’un Tango, dans une mise en scène entre gifle et caresse.
Un texte juste et sensible pour parler de ce tabou, avec la poésie et l’humour nécessaire pour y survivre.
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