Voilà un livre idéal pour découvrir Manchester, la première ville industrialisée au monde, surnommée « Cottonopolis » durant l’ère victorienne qui hébergea Friedrich Engels à partir de 1842 (il y rédigea « La condition des classes laborieuses en Angleterre » en 1845) et vis l’éclosion du « Women’s Social Political Union » en 1903, fondé par les sœurs Plankhurst, plus connues sous le nom de « suffragettes ».
De Barry Adamson (bassiste de Magazine) à Tony Wilson (Monsieur Factory Records, Hacienda ect...) les protagonistes s’expriment au micro de John Robb (journaliste, mais ancien chanteur de « The Membranes » groupe postpunk de la ville). Toute la scène mancuniène, de Buzzcoks à Oasis est présente dans l’ouvrage, et si l’anecdotique côtoie l’essentiel c’est pour le plus grand plaisir du fan/lecteur que nous sommes, car si la marge entre Joy Division et The Stone Roses est immense, elle contient néanmoins New Order, Happy Mondays et autres The Fall pour ne citer que les plus célèbres. Et l’histoire de la musique dites rock a pris une autre dimension après Madchester.
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