Août 1882, le bassin houiller de Saône-et-Loire est le théâtre d’une violente émeute d’ouvriers mineurs en rébellion contre la toute puissance de l’Église alliée au patronat des mines. C’est le début d’une longue série d’actions qui vont secouer pendant trois ans la région de Montceau-les-mines... Au menu : incendie de chapelle, dynamitages de domiciles de petits chefs et bris de croix.
A partir de nombreux documents d’archives et témoignages d’époque ce livre revient sur l’histoire mouvementée de la Bande Noire.
Fils d’un ouvrier fondeur « chez Schneider », Yves Meunier est né au Creusot et vit aujourd’hui à Saint-Étienne.
Dans la nuit du 15 au 16 août 1882, de jeunes mineurs en rébellion contre la toute puissance de l’église, alliée au patronat des mines, font exploser la rosage et l’entrée d’une chapelle dans le bassin ouiller de la Saône-et-Loire. C’est le début d’une longue série d’actions qui vont secouer pendant trois ans la région de Montceau-les-Mines au rythme des dynamitages d’édifices religieux et de domiciles de petits chefs à la solde du patronat...
Animés par un esprit de révolte, ces anarchistes sont connus sous le nom de la Bande noire. Ils se réunissent dans les bois ou les auberges pour préparer des coups qu’ils réalisent le plus souvent à la faveur de l’obscurité.
Moins résignés que leurs aînés, ils ne cesseront de dénoncer la dureté de leur condition de travail au fond des puits, mais aussi la misère sociale qui règne au dehors, ou l’impitoyable patron de la Compagnie des mines impose un redoutable ordre moral et défend les pires injustices.A partir de nombreux documents d’archives et témoignages d’époque, ce livre, récit palpitant au plus prêt des protagonistes, revient sur l’histoire mouvementée de la Bande noire. Il montre comment quelques années avant les célèbres attentats anarchistes perpétrés à Paris dans les années 1890, de jeunes révoltés firent de la propagande par le fait leur meilleure arme pour renverser la table et échapper à l’enfer de la mine.
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