L’OCELLE MARE
Formé en duo par Vincent Beysselance (batterie) et Thomas Bonvalet (guitare classique amplifiée), le groupe Cheval de frise se sépare en août 2004 après six ans d’existence, trois disques et de nombreuses tournées (Europe, Scandinavie, USA,...).
En Septembre 2005, à la suite d’une année consacrée aux collaborations, Thomas Bonvalet fait son premier concert solo sous le nom de l’ocelle mare. ( guitare, banjo, harmonica, frappements de pieds, etc…)
En 2006, il tourne aux USA avec le groupe DEERHOOF, puis en Europe et en Israël.
Un premier disque éponyme sort en Janvier 2007 sur le label Ruminance (réédité récemment par le label de Chicago Sickroom records ) suivi d’une nouvelle tournée Européenne et Américaine.
Son second disque, « Porte d’octobre », est sorti en Avril 2008 sur le label Souterrains-refuges (distribué par Orkhestra international ).
Bien qu’étant tout à fait dans la continuité de la première tentative éponyme, la « porte d’octobre » est un disque de transformation, d’achèvement de cycle et de nouveau questionnements. Là où les formes bien qu’apparemment suspendues étaient parfaitement délimitées, les morceaux sont ici moins autonomes, se télescopant et se faisant écho, changeant de lieu de prise de son au sein d’une même pièce, créant du continu à partir de fragments.
Un travail de mosaïste en quelque sorte, où la forme d’ensemble et le plus petit détail sont éprouvés. La « porte d’octobre » est aussi plus proche d’une forme narrative que pouvait l’être son prédécesseur, portant un point de rupture en son sein : une décomposition ouvrant de nouvelles voies.
Les prises de son ont été à nouveau faites par Adrian Riffo, utilisant les mêmes procédés que pour le disque précédent ( deux micros et un DAT portatif ). Elles se sont étalées en trois sessions, toutes réalisées à Paris entre mai et novembre 2007 (dans les tunnels de la petite ceinture, le cimetière Montparnasse, le grand amphithéâtre de la Sorbonne, la gare du Nord, en appartement, etc...). L’environnement sonore y est naturellement plus agissant , prenant parfois une place musicale forte au même titre que la guitare, le banjo, l’harmonica, le métronome, les diapasons et les frappements de pieds.
FRANKHAN
Frankhan compose ses morceaux à la basse, chaque titre étant porteur de bossa, d’influences orientales ou inspirés d’univers plus urbains, incluant des passages tendus et dissonnants... Très intimiste, cette musique aérée est une musique interne et tônale aux intervalles variés...
Ramina Grobis
15 rue Georges Dupré,
42000 Saint-Étienne
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