Dans les villes et les campagnes, dans les îles et les montagnes, au cœur des luttes et des alternatives en actes, des femmes, des hommes, mais aussi des enfants refusent de baisser les bras. Une même devise résume leur courage de résister, leur joie de créer et leur persévérance à toute épreuve : « JE LUTTE DONC JE SUIS » (prononcer « AGONIZOMAI ARA IPARKO » en grec et « LUCHO LUEGO EXISTO » en espagnol). Quelques mots pour vivre debout, parce que rester assis, c’est se mettre à genoux. Une brise marine, souriante et solidaire, de Barcelone à Athènes et d’Andalousie en Crète, qui repousse les nuages du pessimisme. Un voyage palpitant en musique, d’un bout à l’autre de la Méditerranée, en terres de luttes et d’utopie.
Le réalisateur, écrivain et cinéaste franco-grec, formateur en philosophie et critique de la fabrique médiatique de l’opinion, Yannis Youlountas a photographié et analysé l’ensemble des événements en Grèce depuis les premières émeutes de décembre 2008 pour Siné-Hebdo puis Siné-Mensuel et d’autres médias alternatifs. Il est également l’auteur de deux livres sur le rapport de force dans la fabrique de l’opinion : Derrière les mots (satirique) et Paroles de murs athéniens (textes et photos) ainsi que de Exarcheia la noire (textes et photos avec Maud Youlountas) sur le cœur de la résistance et des alternatives à Athènes, publiés aux Éditions Libertaires. Dans son film Je lutte donc je suis, c’est avec poésie qu’il délaisse l’analyse chiffrée pour un voyage émouvant fait de rencontres et de chansons au cœur de la résistance et des alternatives qui se renforcent de jour en jour. Son film précédent, Ne vivons plus comme des esclaves en 2013, a été traduit dans 14 langues et a commencé à porter la parole du mouvement social grec sur tous les continents.*
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