Les idées et propositions d’ateliers, d’interventions sont les bienvenues ; il faut envoyer un mail à l’adresse suivante :
g-anbc2007[AT]riseup.net
Les moments disponibles pour les ateliers sont les jeudi 20 et vendredi 21.
D’ores et déjà les thèmes retenus sont :
- contrôles migratoires et apartheid global
- systèmes européens de contrôles migratoires (biométrie, Eurodata, SIS, Sirene, Surveillance, les frontières au sud –Malte, Italie, Espagne, Maroc
Le rôle des institutions et des organisations transnationales dans les contrôles migratoires
- Rétention, expulsions
- Les liens avec l’anti-racisme et l’anti-fascisme
- Changement climatique-migrations ; travail des migrants
Un résumé en français du programme provisoire, puis l’appel et le programme détaillé en anglais
Manifs
Jeudi 20 Septembre
17h-19h
Manif inaugurale de presentation, d’invitation
Crawley Town Centre
Vendredi 21 septembre
10h-14h
rassemblement à Lunar House Home Office Reporting Centre, East Croydon
Convergence entre ceux qui ont des papiers et ceux qui n’en n’ont pas Echange d’infos, d’histoires, repas et musique
Lunar House est le centre de direction de l’Agence de l’Immigration et des Frontières (BIA), une « succursale » du Ministère de l’Intérieur anglais.
C’est pour le grand public la vitrine des Services d’immigration britanniques.
Samedi 22 septembre
midi-14h
Manif internationale au centre de retention de Tinsley, Gatwick
Il s’agit du premier centre de retention construit en GB. Il a ouvert en 1996, a une capacité de 135 personnes, et environ 11000 migrants y « passent » chaque année. En 2001, il est devenu le premier centre de rétention pour les familles.
Plus de 2600 personnes (la plupart demandeurs d’asiles) sont enfermées dans des camps de rétention et des prisons britanniques, sans procès, sans durée limitée, sans droit à la liberté provisoire.
De nouveaux centres de rétention sont en construction, pour atteindre une capacité "d’accueil’ de 4000 migrants. L’un de ces nouveaux centres doit être construit à Gatwick même, à l’intérieur de l’enceinte de l’aéroport. Les travaux doivent commencer prochainement et doivent se terminer en 2008.
Rencontres, discussions, ateliers
Tous les jours
Après le petit-déj sur le programme du jour
Après le souper discussions sur le programme du lendemain, la vie du camp
Jeudi 20
Présentation par les groupes No Border anglais du système britannique de rétention, du programme du camp.
13h-16h : ateliers
Quelques idées de thématiques d’ores et déjà :
Système européen de contrôle migratoire, les cartes d’identité et passeports biométriques, Surveillance et contrôle, les frontières du sud de l’Europe –Malte, Italie, Espagne, Maroc ainsi que de l’est –Bulgarie, Roumanie, Ukraine.
Si des groupes ou individus veulent présenter ou organiser un atelier, contacter g-anbc2007[AT]riseup.net
Vendredi 21
15h-18h : ateliers
Quelques idées de thématiques d’ores et déjà :
Les nouvellles formes de racisme : comment l’anti-immigration apparaît comme une forme de racisme acceptable et politiquement correct/les politique gouvernementales - comment contrer ceci ; changement climatique, réfugiés ; les travailleurs migrants ; luttes pour la régularisation ; mettre en place, organiser des campagnes de lutte.
Si des groupes ou individus veulent présenter ou organiser un atelier, contacter g-anbc2007[AT]riseup.net
Soir : souper ,films
Samedi 22
17h : forum international de travail contre les retentions et les expulsions
L’occasion de faire le point sur les résistances aux contrôles, de voir ce qui se passe localement, d’échanger des idées et des infos. Faites nous savoir si votre groupe ou collectif veut participer à
ce forum !
Atelier sur le soutien aux détenus.
Soirée : souper
Dimanche 23
Fin de matinée : le futur des No Border, propositions d’actions internationales.
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Invitation au camp No Border à Gatwick 2007
Du 19 au 24 septembre 2007 nous nous rassemblerons à l’aéroport de Gatwick pour le premier camp no border en Grande Bretagne.
Ce sera l’occasion de travailler ensemble pour tenter d’arrêter la construction d’un nouveau centre de détention, pour rassembler des idées pour mener la lutte contre le système de contrôle des migrations.
L’aéroport de Gatwick – le point-frontière
Gatwick est une frontière au milieu de la Grande-Bretagne. Tous les jours des gens y arrivent, tous les jours des gens sont expulsés par la force. Dans ce lieu des gens sont emprisonnés pour une durée illimitée sans procès, rendus invisibles et traités comme des criminels, quand leur seul « crime » est d’avoir passé une frontière.
Le gouvernement anglais a il y a peu annoncé la construction d’un nouveau centre de détention près de Tinsley House (le centre de détention existant déjà sur l’aéroport de Gatwick) : un lieu de plus parmi les très nombreuses prisons barbares où, dans le monde entier, sont emprisonnés les migrants.
A moins que nous n’empêchions sa construction.
Non loin de Gatwick se trouvent d’autres fortifications de frontière : le centre de Croydon, les compagnies aériennes qui embarquent les expulsés, et le centre d’identification de Crawley. Tout près également, les postes-frontières de Douvres et de Folkstone, où, pour éviter d’être repérés par la police des frontières, des gens risquent leurs vies en se cachant sous des camions ou à l’intérieur de camions sans air.
En même temps que les frontières physiques sont renforcées, les gouvernements renforcent les contrôles internes : par des bases de données internationales, de la surveillance vidéo, des identifications biométriques, du marquage électronique. Et le gouvernement anglais vient d’annoncer l’introduction du système Sirene, qui permettra à la Grande-Bretagne d’accéder au SIS (le Système d’ Information Schengen), une base européenne de données sur les migrants et réfugiés, dont l’extension est prévue pour empêcher les déplacements des militants.
Un laboratoire des tactiques
Comment la vie quotidienne, depuis la recherche d’un travail pour survivre jusqu’au système d’aide sociale, renforce-t-elle ces frontières ? Comment lutter contre le fait que les frontières soient communément admises, contre l’idée qu’il y a un dedans et un dehors ? Comment revendiquer la liberté de circulation comme droit fondamental ? Comment affirmer notre capacité à décider de rester ou de partir, en fonction non des besoins de l’Etat ou de l’économie, mais en fonction de nos propres besoins et désirs ? Comment échapper au contrôle, et jeter les bases d’un mouvement assez puissant pour dépasser les divisions entre tous ?
Nous devons échanger nos savoirs avec ceux et celles qui ont brisé ces frontières, avec les hackers qui échappent au contrôle, avec ceux et celles qui survivent sans travail ni argent, qui luttent contre le système carcéral, qui remettent en question les identités, qui ont appris à s’organiser sans hiérarchies ni divisions.
Camp(agne) contre les frontières
Ce camp est dans la continuité des camps no border à travers le monde depuis la fin des années 90, et, comme ceux qui auront lieu en Ukraine en août et à la frontière américano-mexicaine en novembre, ce sera un lieu d’échange d’informations, d’expertises, de savoirs et d’expériences. Un lieu où préparer ensemble des actions contre ce système de frontières qui nous sépare.
Nous sommes bien conscient-e-s que les luttes « contre les frontières » vont bien au-delà de « l’ouverture des frontières ». Sans frontières l’idée même d’Etats devient obsolète, sans Etats les économies nationales feront partie du passé. Dans un monde sans frontières plus personne ne sera mis en demeure de montrer ses papiers.
Le camp sera aussi un laboratoire d’auto-organisation politique et pratique. Il sera ce qu’en feront les contributions de chacun-e. Nous sommes conscient-e-s des frontières, qui nous séparent les un-e-s des autres, qu’elles soient de sexe, de classe, de race, de nationalité... Les camps no border sont des lieux d’expérimentation sur la façon de dépasser ces identités artificielles qui nous divisent.
No Borders
No Borders est un réseau de groupes qui luttent pour la liberté de circulation pour tous, et pour la fin du contrôle des migrations. Nous appelons à un mouvement radical contre le système de contrôle, qui nous divise entre citoyens et non-citoyens.
Nous exigeons l’arrêt du régime des frontières, pour tous y compris nous mêmes, pour pouvoir vivre autrement, sans peur, sans racisme ni nationalisme.
Nous circulons, nous nous rencontrons. Nous parlons, nous luttons.
Rejoignez-nous au camp no border.
Compléments d'info à l'article