1. 220 millions d’Indiens ne mangent pas de viande, de poisson ni d’œufs [1].
2. Comme l’indique la conclusion d’une grande étude menée par des chercheurs du National Cancer Institute (Etats-Unis) « plus on mange de viande, plus on a de risque de cancer » [2].
3. Les modes de consommation courants et les mauvaises habitudes alimentaires obligent les services publics français à mettre en place de lourds programmes nationaux pour prévenir l’apparition de certaines maladies comme l’obésité, les maladies cardio-vasculaires, le diabète [3].
Comment se fait-il alors qu’une alimentation végétalienne, basée sur les bienfaits des fruits,des légumes, des céréales, des légumineuses... soit discréditée par un triste fait divers [4] ?
Vraisemblablement par une association d’idées qui ne se fonde sur aucun fait avéré.
Les associations signataires de ce communiqué dénoncent l’amalgame qui a été fait dans les médias entre le décès d’un nourrisson et l’alimentation végétalienne, compromettant ainsi les efforts déployés pour promouvoir une alimentation éthique envers les animaux et bonne pour la santé humaine. Cet amalgame porte préjudice à l’ensemble des végétaliens qu’il pousse à marginaliser. Il est inadmissible d’exploiter un événement dramatique pour jeter la suspicion de maltraitance à enfants sur toutes les familles végétaliennes.
Au-delà des prises de positions isolées d’experts entendues ces jours-ci, dans un sens ou dans l’autre, rappelons la position officielle de l’association américaine et canadienne de diététique (ADA) [5] qui rassemble 70000 membres :
« Les régimes végétariens (y compris végétalien) menés de façon appropriée sont bons pour la santé, adéquats au plan nutritionnel et sont bénéfiques pour la prévention et le traitement de certaines maladies. [...] Les alimentions végétarienne et végétalienne bien planifiées sont appropriées à tous les stades de la vie, y compris la grossesse et l’allaitement. Planifiées de façon adéquate, elles satisfont les besoins nutritionnels des bébés, des enfants et des adolescents,et contribuent à une croissance normale. »
« Père de deux enfants végétaliens, je suis choqué que le décès d’un bébé de 11 mois soit prétexte à jeter la suspicion sur l’ensemble des familles et des individus qui ont décidé, avec raison et responsabilité, de se nourrir végétalien. Je suis également choqué que la parole de certains médecins en contradiction avec des associations représentatives de professionnels comme l’Association américaine et canadienne de diététique soit utilisée pour valider des thèses clairement fausses. » déclare Sébastien Arsac, porte-parole des associations signataires.
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